samedi 13 juillet 2013

Lago Titicaca, 16 juin



Réveil plutôt brutal, puisque notre chambre se trouve juste au dessus de l’enclos de l’âne familial, qui n’est plus vraiment dans la fleur de l’âge, et dont les braillements rauques nous tirent de notre sommeil de bonne heure. Le froid n’incite pas a sortir des duvets, mais nous devons reprendre le bateau à 8h pour l’ile de Taquile.

Après un petit déjeuner vite avalé (des crêpes faites maison, tout autant que l’infusion), 1h de bateau pour digérer (agrémenté d’odeurs de mazout, ça va de soit) et arrivée sur l’ile de Taquile, au relief très escarpé. Il faut payer 8 soles pour rentrer sur l’île, puis grimper environ 45 min pour arriver a la Plaza de Armas. La randonnée est agréable et la vue sur le lac magnifique. Une flopée de touristes nous attend sur ladite place, tout le monde prend des photos, ce qui nuit quelque peu au charme de l’île, bien que celle-ci soit un peu plus sauvage que la dernière. Pour l’anecdote, la jeune fille qui nous a accompagnés aux temples de Pachamama et Pachatata nous a dit que le gouvernement avait reconstruit toutes les maisons de l’île 5 ans auparavant, pour l’accueil des touristes… Légèrement dérangeant. 






Le propriétaire du bateau nous a « accompagné » pour traverser l’île, et nous avons vite compris qu’il avait un contrat avec un restaurant donné de l’ile, pour un repas a 15 soles (du vol quand on connait les prix des menus sur le continent). Yoann, le tour du mondiste, fait un petit tour des autres restaus et arrive à négocier le même menu (oui, parce que c’est le même menu dans tous les restaus de l’île) pour 3 soles de moins. On informe notre guide, qui est plus que moyennement ravi, mais qui doit se plier à la volonté du groupe, après tout nous n’avons pas payé pour un tour, nous sommes libres de faire ce que nous voulons.


On nous installe sur une table qui a une vue magnifique sur le lac bleu azur, le repas arrive très rapidement : une soupe de quinoa en entrée, de la truite ou une omelette (pour les touristes vraiment très touristes qui ne voudraient pas manger du poisson pêché dans le lac) en plat principal et une tisane pour le dessert (cela semble être la norme sur les îles).





 La truite est aussi bonne que nous l’espérions, nous repartons pour le bateau le ventre bien rempli. La descente est vraiment agréable, une série de marches nous mène jusqu’au port.





Trois heures de bateau pour retourner à Puno, mais on arrive à négocier une place sur le toit du bateau, alors on profite de la brise et des paysages magnifiques. Deux péruviens, habitant de Taquile, s’installent près de nous, ils amènent de la laine pour s’occuper durant le voyage, la vitesse à laquelle ils avancent est impressionnante, surtout vu la richesse des motifs des bonnets qu’ils tricotent, ils savent mettre à profit les longues heures de voyage qui les attendent pour atteindre la terre ferme. 




A l’approche de Puno, le capitaine nous demande de redescendre dans la cabine, la marine du port n’autorise pas la présence de passagers sur le toit, nous dit-il. Nous en profitons pour échanger les derniers mails et les « bons voyage », chacun continue sa route.
Arrivés au port, nous prenons nos sacs à dos direction la Plaza de Armas, histoire de visiter le centre avant de se diriger vers la gare routière, nous espérons trouver un bus pour La Paz le soir même.






Nous arrivons au terminal frétillants et pleins d’espoir, mais nous rendons vite compte que le départ devra être repoussé au lendemain : la frontière ferme à 18h et les derniers départs se font avant 15h. Tant pis, il faudra trouver un hôtel pour la nuit. On se fait accoster par un bonhomme qui nous propose la nuit à 20 soles à l’hôtel Maison di Lago (nom très local), on arrive à le faire descendre à 15 soles ( 5 euros). 5 min de taxi et on y est, on s’installe, on prend tous de bonnes douches. On file prendre un dîner rapide, dans un petit restau servant….du poulet, pour changer ^^. Seulement, le menu annonçait de la soupe en entrée, et nous ne l’avons pas eu. On demande, la serveuse nous dit qu’elle n’en a plus, le problème, c’est qu’on la voit en apporter aux clients locaux du restau…un peu moyen ! On se plaint, elle nous en propose désormais 2 pour 5 personnes. Incroyable. Après 10 mn d’attente, la soupe de la discorde n’arrivant toujours pas, nous décidons de partir et d’enlever  1 sol par soupe manquante, en soulignant qu’il était inadmissible qu’il y ait un menu pour les locaux, et un pour les touristes . 

 Dodo, demain, il faut se lever tôt le lendemain : le bus part à 6h, arrivée prévue a La Paz a 13h.  

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