Chers tous,
Nous sommes donc arrivés à
Lima vers 6h du matin, le temps de récupérer les valises (apparemment une de
leurs machines était cassée donc on a reçu les sacs au compte-gouttes, m’enfin
on les a reçues) et de passer la douane il était bien 8h du matin. On a
retrouvé Guillaume, qui nous attendait depuis de longues heures. Passage
express aux toilettes pour se débarbouiller puis mission taxi. Après une longue attente on en a finalement trouvé trop en essayant de ne pas
trop se faire rouler (toujours demander
au taxiste combien il compte nous faire
payer avant de le prendre, histoire de ne pas trop se faire prendre pour des
pigeons).
Premières impressions depuis
le taxi :
-
Une pollution qui pèse lourdement sur la ville et
s’ajoute à la garua, brouillard d’hiver qui recouvre la ville et s’ajoute à la
pesanteur de l’air
-
Une ville typiquement latino-américaine, construite
sur le tas, les habitations sont souvent inachevées, mais quand on se dit que Lima concentre 1/3 de
la population péruvienne, on comprend mieux les problèmes d’organisation, qui se ressentent énormément dans le
trafic :
oubliez les priorités à droite, c’est le plus fort qui passe et s’impose à coup
de klaxons ; les pare-chocs sont à 1 ou 2 cm les uns des autres mais cela
n’a pas du tout l’air de gêner leurs conducteurs, plutôt sereins.
Petite anecdote
de sécurité routière : les cours se font au feu rouge et sont dispensés
sous forme de mini pièce de théâtre avec un faucheuse plutôt explicite, un
bonhomme en déguisement de feu rouge (oui, oui, ça existe) et puis une
demoiselle qui fait semblant de conduire en utilisant un portable en mousse de
taille démesurée. Leçon express, en 30 secondes c’est fait et les voitures
repartent de plus belle, je ne sais pas si elles auront retenu grand-chose de
la leçon ;)
1er arrêt : la
gare routière, histoire de poser nos bagages et de prendre nos billets pour
Arequipa
Petit bémol : le système
est bien sûr en panne, il nou s faudra une heure pour réussir à avoir nos
billets (140 soles, soit 46 euros environ, une petite fortune)… on repart sans
nos sacs à dos pour visiter Miraflores.
2e arrêt : A
COMER
Eh oui, nos ventres crient
famine après ce long voyage. On consulte le guide du routard pour savoir où
manger mais ce sera finalement notre odorat qui nous guidera. On s’arrête dans un petit restau de quartier
qui ne paie pas de mine, où il n’y a que des locaux….La serveuse est super
gentille et prend le temps de nous présenter chaque plat. En bons touristes
nous avons pris plein de photos (en pensant un peu a vous aussi ^^) :
un premier ceviche (poisson cru mariné dans du
citron et de l’aji), ça ne s’oublie pas.
Bilan : 5 ventres bien
remplis pour environ 3 euros par personne J
3e arrêt : le
commissariat
« Petit » bémol :
Juste avant de partir, Chloé passe aux toilettes, on l’attend a table, mais a
son retour, son sac, qu’elle avait laissé par terre a disparu. Au début, on ne
croit pas du tout a un vol etant donné que nous étions tous les 4 a table, et
on a absolument rien vu, il y a peu de passage dans le restaurant (mais il
donne directement sur une route très fréquentée). On finit par réaliser qu’on s’est
« fait avoir comme des bleus » , sans même comprendre comment cela a
pu se produire….
Règle d’or en Amérique latine :
manger avec son sac sur les genoux ou dans le dos mais JAMAIS le poser par
terre.
Conclusion : Il est
13h30, nous sommes a Lima depuis 9h du matin, et nous sommes déjà victimes des « risques
du touriste ». Son sac contenait tous ses papiers importants :
passeport, carnet de vaccination et papier d’immigration recu a l’entrée dans
le pays, de l’argent, un Ipod… Autant vous dire que ca jette un premier
coup de froid sur notre aventure.
4e
arret : Le commissariat et l’ambassade
de France a Lima :
On se fait guider jusqu’au commissariat
le plus proche : on nous dirige vers la police touristique, c’est-à-dire une
jeune femme et un trentenaire absolument blasés, qui ne nous adressent pas le
moindre sourire et nous rédigent le procès verbal que l’on doit présenter à l’ambassade
pour refaire le passeport de Chloé (sans passeport, pas de passage en Bolivie).
On hèle un
taxi pour aller vers l’ambassade où l’on est accueillis par la pancarte suivante :
les horaires d’ouverture 8h-13h… vive les
fonctionnaires ! Bien déterminés à refaire les papiers avant notre bus de
17h30 on fait le tour du bâtiment jusqu’à trouver un garde à qui l’on explique
le problème et qui fait entrer Chloé et uniquement Chloé. On doit reprendre le
bus a 17h30 (et être a la gare routière a 17h), il est 14h30, il nous reste moins
de 2H pour faire le passeport….L’attente est longue pour ceux qui sont restés
dehors, on finit donc par faire un tarot sur un trottoir (drole de facon de
découvrir la capitale péruvienne) , le tout au milieu d’un trafic toujours
aussi important.
Finalement,
après deux longues heures, Chloé resssort avec un passeport d’urgence, et nous
arrivons à l’heure a la gare, où nos tickets nous donnent acces à une salle d’attente
VIP avec fauteuils, bar, télé, Internet…
Le bus de
nuit :
On peut dire
que pour une premièr experience, on a été gatés ! Le bus est TRES
confortable, on est d’ailleurs tous choqués par le niveau de confort, auquel on
ne s’attendait pas du tout. Les sièges sont inclinables et se transforment en
lit, le bus est un véritable cocon, complétement protégé de toute lumière pour
la nuit, très silencieux. Le service a bord est digne d’un avion : Repas
(le soir et le matin), écrans individuels avec films, musique, internet…Au
Pérou, il fait nuit noire a 18h30, et on s’endort tous dès la fin du repas !
Le réveil
est tout aussi grandiose, vers 7h, alors que quelques heures plus tôt, nous
avions quitté le tumulte de la capitale, nous nous retrouvons au milieu de
paysages désertiques et montagneux, des espaces sans vie ni activité humaine,
sans végétation…cadre très reposant pour commencer la journée !
Bienvenidos
a Arequipa
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