mercredi 12 juin 2013

AVENTURAS LIMEṄAS




Chers tous,
Nous sommes donc arrivés à Lima vers 6h du matin, le temps de récupérer les valises (apparemment une de leurs machines était cassée donc on a reçu les sacs au compte-gouttes, m’enfin on les a reçues) et de passer la douane il était bien 8h du matin. On a retrouvé Guillaume, qui nous attendait depuis de longues heures. Passage express aux toilettes pour se débarbouiller puis mission taxi. Après  une longue attente on en  a finalement trouvé trop en essayant de ne pas  trop se faire rouler (toujours demander au  taxiste combien il compte nous faire payer avant de le prendre, histoire de ne pas trop se faire prendre pour des pigeons).

Premières impressions depuis le taxi :
-          Une pollution qui pèse lourdement sur la ville et s’ajoute à la garua, brouillard d’hiver qui recouvre la ville et s’ajoute à la pesanteur de l’air
-          Une ville typiquement latino-américaine, construite sur le tas, les habitations sont souvent inachevées,  mais quand on se dit que Lima concentre 1/3 de la population péruvienne, on comprend mieux les problèmes d’organisation, qui  se ressentent énormément dans le
trafic : oubliez les priorités à droite, c’est le plus fort qui passe et s’impose à coup de klaxons ; les pare-chocs sont à 1 ou 2 cm les uns des autres mais cela n’a pas du tout l’air de gêner leurs conducteurs, plutôt sereins.



Petite anecdote de sécurité routière : les cours se font au feu rouge et sont dispensés sous forme de mini pièce de théâtre avec un faucheuse plutôt explicite, un bonhomme en déguisement de feu rouge (oui, oui, ça existe) et puis une demoiselle qui fait semblant de conduire en utilisant un portable en mousse de taille démesurée. Leçon express, en 30 secondes c’est fait et les voitures repartent de plus belle, je ne sais pas si elles auront retenu grand-chose de la leçon ;)  

1er arrêt : la gare routière, histoire de poser nos bagages et de prendre nos billets pour Arequipa
Petit bémol : le système est bien sûr en panne, il nou s faudra une heure pour réussir à avoir nos billets (140 soles, soit 46 euros environ, une petite fortune)… on repart sans nos sacs à dos pour visiter Miraflores.

2e arrêt : A COMER
Eh oui, nos ventres crient famine après ce long voyage. On consulte le guide du routard pour savoir où manger mais ce sera finalement notre odorat qui nous guidera.  On s’arrête dans un petit restau de quartier qui ne paie pas de mine, où il n’y a que des locaux….La serveuse est super gentille et prend le temps de nous présenter chaque plat. En bons touristes nous avons pris plein de photos (en pensant un peu a vous aussi ^^) :







 un premier ceviche (poisson cru mariné dans du citron et de l’aji), ça ne s’oublie pas.
Bilan : 5 ventres bien remplis pour environ 3 euros par personne J

3e arrêt : le commissariat
« Petit » bémol : Juste avant de partir, Chloé passe aux toilettes, on l’attend a table, mais a son retour, son sac, qu’elle avait laissé par terre a disparu. Au début, on ne croit pas du tout a un vol etant donné que nous étions tous les 4 a table, et on a absolument rien vu, il y a peu de passage dans le restaurant (mais il donne directement sur une route très fréquentée). On finit par réaliser qu’on s’est « fait avoir comme des bleus » , sans même comprendre comment cela a pu se produire….
Règle d’or en Amérique latine : manger avec son sac sur les genoux ou dans le dos mais JAMAIS le poser par terre.
Conclusion : Il est 13h30, nous sommes a Lima depuis 9h du matin, et nous sommes déjà victimes des « risques du touriste ». Son sac contenait tous ses papiers importants : passeport, carnet de vaccination et papier d’immigration recu a l’entrée dans le pays, de l’argent, un Ipod… Autant vous dire que ca jette un premier coup de froid sur notre aventure.


4e arret : Le commissariat et  l’ambassade de France a Lima :
On se fait guider jusqu’au commissariat le plus proche : on nous dirige vers la police touristique, c’est-à-dire une jeune femme et un trentenaire absolument blasés, qui ne nous adressent pas le moindre sourire et nous rédigent le procès verbal que l’on doit présenter à l’ambassade pour refaire le passeport de Chloé (sans passeport, pas de passage en Bolivie).
On hèle un taxi pour aller vers l’ambassade où l’on est accueillis par la pancarte suivante : les  horaires d’ouverture 8h-13h… vive les fonctionnaires ! Bien déterminés à refaire les papiers avant notre bus de 17h30 on fait le tour du bâtiment jusqu’à trouver un garde à qui l’on explique le problème et qui fait entrer Chloé et uniquement Chloé. On doit reprendre le bus a 17h30 (et être a la gare routière a 17h), il est 14h30, il nous reste moins de 2H pour faire le passeport….L’attente est longue pour ceux qui sont restés dehors, on finit donc par faire un tarot sur un trottoir (drole de facon de découvrir la capitale péruvienne) , le tout au milieu d’un trafic toujours aussi important.
Finalement, après deux longues heures, Chloé resssort avec un passeport d’urgence, et nous arrivons à l’heure a la gare, où nos tickets nous donnent acces à une salle d’attente VIP avec fauteuils, bar, télé, Internet…







Le bus de nuit :

On peut dire que pour une premièr experience, on a été gatés ! Le bus est TRES confortable, on est d’ailleurs tous choqués par le niveau de confort, auquel on ne s’attendait pas du tout. Les sièges sont inclinables et se transforment en lit, le bus est un véritable cocon, complétement protégé de toute lumière pour la nuit, très silencieux. Le service a bord est digne d’un avion : Repas (le soir et le matin), écrans individuels avec films, musique, internet…Au Pérou, il fait nuit noire a 18h30, et on s’endort tous dès la  fin du repas ! 




Le réveil est tout aussi grandiose, vers 7h, alors que quelques heures plus tôt, nous avions quitté le tumulte de la capitale, nous nous retrouvons au milieu de paysages désertiques et montagneux, des espaces sans vie ni activité humaine, sans végétation…cadre très reposant pour commencer la journée !




Bienvenidos a Arequipa


   

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