samedi 22 juin 2013

Blog interrompu

Bonjour a tous


Malgre de nombreuses tentatives, nous n´arrivons pas a actualiser le blog, la connexion etant bien trop lente a Tupiza, village de notre projet, ou nous devons rester trois semaines....

Nous esaierons de doner des nouvelles des que nous quitterons cette ville paisible qui n´a pas encore subi la loi de l´internet moderne.....

A tres bientot
Amanda et Guillaume

mercredi 19 juin 2013

LA SUBIDA

Réveil un peu difficile à 4h30 du matin, on se prépare en vitesse, et une belle surprise nous attend en sortant du  bungalow : les innombrables étoiles qui couvrent le ciel de cet oasis éloigné de la pollution citadine et en altitude offrent un tableau magnifique (pas de photos, désolé, on était légèrement en retard :)



Départ à 5h00 à la frontale, à jeun (le petit déjeuner nous attend à Cabanaconde, au sommet). Nous commençons la remontée sèche depuis le fond du canyon, il ne fait pas trop froid, tout le monde est en t-shirt dès 5h30 et le jour se lève très rapidement. Et on peut vous assurer que le lever de soleil dans le canyon vaut le détour et tous les efforts nécessaires pour remonter au sommet (surtout à cette altitude).  

 




Très vite, grand soleil sur le canyon, notre groupe se sépare peu à peu, chacun remonte à son rythme, on galère tous plus ou moins quand même ;)… Ce sont 800m de dénivelé positif, et aucune partie de plat ou de descente pour reposer nos petites jambes, mais la vue nous console (et l’idée qu’un bon petit dej nous attend au sommet).



Amanda arrive la première (wouhouuuuu…. Bon, il faut dire que les garçons trainaient à prendre des photos sur la fin) en 2h30, pauses comprises. Les garçons arrivent peu après, puis Justine, et enfin Chloé, qui arrive pratiquement en pleurs (elle n’adore pas la rando).





Encore une vingtaine de minutes de marche sur le plateau (de la rigolade après la montée qu’on s’est farcis) pour arriver à Cabanaconde. Le petit déj arrive à point nommé. Une fois englouti, nous nous dirigeons vers la Plaza de Armas pour prendre le minibus qui nous amène aux eaux thermales de Chivay.

On reprend donc la même route caillouteuse qu’à l’aller, de jour cette fois, en faisant plusieurs arrêts :
1er arrêt : le mirador
Depuis la route, nous pouvons admirer le système de culture en terrasses mis en place par les incas et encore utilisé aujourd’hui, bien qu’en des proportion moindres, pour cultiver la pomme de terre. Les deux lagunes que vous voyez changent de couleur selon le soleil et servent à retenir l’eau de pluie. Les terrasses sont irriguées par le même système de récupération des eaux que dans l’oasis. C’est la saison sèche, c’est pourquoi vous ne verrez pas de plantations sur la photo.


2e arrêt : Maca
Petit village très mignon mais dénaturé par la flopée de touristes qui s’y arrêtent : des femmes en costumes traditionnels magnifiques proposent aux touristes des photos avec des éperviers ou des bébés lamas contre de l’argent, les vendeurs de rue harcèlent les touristes. Petite anecdote rigolote : nos amis taïwanais se font arrêter par un groupe de touristes boliviens (oui, oui, il y en a) qui veulent absolument se faire photographier un à un avec eux, parce qu’ils n’on’ jamais vu d’asiatiques XD

Comme d’habitude, Guillaume est malade dans le car (il faut dire que la piste n’aide pas), il passe donc à l’avant du véhicule, à côté du guide, qui lui fait goûter un tas de fruits tropicaux frais, contre le mal de voyage. On a oublié de vous dire qu’on a eu l’occasion de goûter pas mal de fruits tropicaux délicieux au cours de notre périple : granadilla, chirimoya, différents fruits du cactus…

On arrive finalement à Chivay : le guide nous donne 1h top chrono pour profiter des thermes (on a un timing serré)… Ni une, ni deux, on se met en maillot et on saute dans l’eau souffrée à 40°C. Les garçons voulaient absolument aller dans la plus chaude,  la sensation est très bizarre, on étouffe, c’est difficile de rentrer, mais tout le monde finit par le faire. On passe ensuite de bassin en bassin pour tester toutes les températures (la plus basse étant à 36°C environ). Le cadre des thermes est magnifique, les bassins sont presque tous à l’air libre, tout est très propre et les casiers pour ranger les affaires sont en bois décorés de beaux  motifs pré-colombiens, très colorés.
 


On ressort la peau toute douce, et les muscles bien détendus après l’effort matinal, direction le restau. Un plat du jour classique avec soupe en entrée, poulet ou viande d’alpaga accompagnés de riz et de gratin en plat principal et un dessert au choix (rien qui ne restera dans les annales, pour l’instant les desserts péruviens ne nous font pas rêver).

Pour retourner à Arequipa, on passe par un col à 4900m d’altitude ; on passe d’une piscine à 40°C à des sommets enneigés en une heure à peine :)



Dernier arrêt : observation des troupeaux de lamas, d’alpagas et de vigognes sauvages rencontrés sur le chemin.



On arrive à Arequipa vers 18h, après avoir traversé sa banlieue très étendue et pauvre, des constructions sommaires, des rues délaissées par la municipalité, des chiens errants (que l’on retrouve dans toutes les villes où l’on passe).

On file acheter les billets de bus pour Puno. L’ambiance au terminal terrestre est celle d’un jour de marché,  les compagnies crient leurs destinations et on a du mal à s’y retrouver dans le vacarme de cette fin de journée. On finit enfin par dénicher un bus de nuit pour Puno (on veut partir le plus tard possible pour ne pas arriver trop tôt à Puno) : celui-ci  part à 23h, arrivée à 5h30 à Puno,  on s’en tire pour environ 10 euros chacun.

Les taxis ne sont pas toujours très sûrs à Arequipa  (nombreux détournements de passagers)…. Guillaume avait lu dans le routard que l’on pouvait demander à un policier de nous appeler un taxi. En sortant du terminal, nous demandons donc à une policière de le faire, très gentille et souriante elle en hèle un dans la rue, lui demande combien il nous fera payer et note son numéro d’identification. Rassurés, nous arrivons à bon port, même après la nuit tombée.

Un dîner rapide et direction le terrapuerto pour prendre le bus, on est tous crevés... Direction le lac Titicaca!