dimanche 11 août 2013

Parc Amboro, 13-14 Juillet

L’agence vient nous récupérer directement à l’hôtel… Minibus jusqu’à la petite ville de Buena Vista. Petite remarque : ici tous les taxis roulent au GPL, et pour faire le plein, tous les passagers doivent descendre du véhicule. De charmantes demoiselles en tenues assez légères (minijupe et talons, SVP) se chargent de faire de plein et de laver les vitres si nécessaire…
 
A Buena Vista, un premier problème surgit : le jeep qui doit nous amener à l’intérieur du parc est faite pour 5 personnes, on est sept en comptant le chauffeur et la dame de l’agence. Elle monte dans le coffre et Guigui le poids-plume sur les  genoux d’Amanda (enfin poids-plume mais Amanda ne sent plus tout à fait ses jambes après 30 min de route pour le moins cahoteuse).






Cela fait un petit moment que l’on attend tous ce séjour au  Parc Amboro, les garçons surtout espèrent voir plein d’animaux, et les photos de jaguars et d’anacondas ont fini de les aguicher à l’agence. Sur le trajet, déjà une végétation tropicale, de beaux papillons bleus, rouges, verts… En arrivant au campement, après avoir traversé une rivière à la Indiana Jones, on nous indique une piscine naturelle juste à côté… pas vilain, mais les poissons n’étaient ni bleus ni verts, mais plutôt gris comme chez nous ! Et mine de rien, elle était plutôt fraîche. 

Après un bon repas, bien copieux, comme d’habitude, on entame la rando de l’aprèm avec notre guide. Yeux et oreilles grand ouverts, on guette le moindre signe d’un animal sauvage… 30 min, 1h, 2h… Toujours rien à part quelques araignées et papillons. La rando devient un ennuyeuse, la végétation est étouffante, autant que l’air, lourd et humide. Autant vous dire qu’à ce moment là, on a un peu les boules, surtout qu’on ne voit rien à plus de deux mètres.


La deuxième partie de la balade se fait dans le lit de la rivière, qu’on remonte jusqu’à la cascade. A ce moment là, on a arrêté de se prendre pour Indiana Jones quand on a compris que les pierres étaient ULTRA GLISSANTES et qu’on était sur le point de tomber à tout moment. Le guide, lui, avec ses Crocs, saute de pierre en pierre comme un singe ! Arrivés à la cascade (enfin, pas loin), scène comique : vous avez essayé d’enfiler un maillot de bain sur une pierre glissante et instable en plein milieu de la jungle ? Nous oui, et c’était folklo XD


Pas loin la cascade, qu’il dirait le guide, n’empêche qu’il fallait passer sur des troncs d’arbres, escalader des pierres et… nager dans l’eau gelée ! Bon, la cascade valait le coup, mais on n’a pas pu amener d’appareil, sauf celui de Chloé qui l’avait donné au guide. Petite baignade, passage sous la cascade et puis retour, parce qu’elle n’est vraiment pas chaude ! Grooooosse frayeur, Justine glisse sur une pierre, tombe sur le dos et commence à dévaler la pente rocheuse comme un toboggan. Cela aurait pu très mal finir, heureusement elle atterrit quelques mètres plus bas dans un petit bassin creusé par l’eau. 

 

Au retour, en en a plein les bottes… les rochers semblent de plus en plus glissants, les chutes sont de plus en plus fréquentes et on a tous les chaussures mouillées à des degrés différents (celles de Guigui sont carrément imbibées d’eau), en plus de ça, toujours pas d’animaux !
La nuit tombe vite, on essaie de faire sécher nos habits, on mange une soupe de légumes (quoi, que ça ??? les garçons ont faille s’évanouir en entendant le menu XD), on monte la tente (une tente de 4 pour 5 et un sac de couchage pour deux… autant vous dire qu’on était plus que moyennement installés), et au dodo. On devait faire une sortie de nuit, mais vu le peu d’animaux, on reste sagement au campement, un peu déçus. 
 
Lendemain, réveil matinal et départ pour la rando à 7h. Très vite, la galère commence : une grosse pluie va nous accompagner toute la matinée… wouhouuuuuu. On est tous trempés avant même d’arriver à la cascade : sensation hyper agréable au moment d’enlever les vêtements et de les enfiler après la baignade dans un endroit qui aurait pu être paradisiaque avec un grand soleil. Les paysages sont tout de mêmes magnifiques… 


Retour au campement, Guillaume ne se sent pas très bien, il a des vers dans les intestins et ne sait pas comment il a choppé ça ni comment il va pouvoir s’en débarrasser… On rassemble nos affaires, qui n’ont bien sûr absolument pas séché. La jeep devait nous récupérer directement là bas, mais à cause de la pluie, elle ne peut pas traverser les rivières et le chemin est trop mauvais. On est donc obligés de prendre nos clics et nos claques, la tente, les restes de nourriture et de se trimballer tout ça un bout du chemin, jusqu’à ce que l’on retrouve notre conducteur. Heureusement, on les retrouve après une demi-heure de marche, ça aurait pu être pire !

Le retour à Santa Cruz se fait sans encombres, en avance même… on pourra se préparer tranquillement pour le long trajet de bus qui nous attend le soir. On a même le temps d’aller se doucher à l’hôtel !
On arrive au terminal de justesse, on n’avait pas calculé qu’il y aurait autant de bouchons le soir ! Et là, SURPRISE… il y a un bloqueo sur la route qui mène à La Paz, toutes les routes sont bloquées, YOUPI !
Là, petit coup de stress parce que notre itinéraire est serré, et qu’il y a quand même 20h de trajet, on aurait voulu faire la route de nuit. Du coup soirée en ville, petite glace avant de retourner au même hôtel pour une nuit un peu courte puisque l’on décide de se rendre à l’aéroport dès 6h du matin pour essayer d’attraper le premier vol pour La Paz, en espérant qu’il reste encore un peu de place. 

Arrivée à La Paz à 9h du matin (soit une heure avant l’arrivée prévue de notre bus annulé… mais avec 70 euros de moins en poche par personne). Au passage, la vue aérienne de la Paz est MAGNIFIQUE, une ville immense où le moindre espace est construit.
Une petite journée de shopping de souvenirs, internet, téléphone… On retrouve même par hasard les membres d’un autre projet d’Euromed (ils étaient à Corrientes, en Argentine, pour un projet d’aide aux enfants défavorisés, mais sont remontés jusqu’au Pérou voir le Machu Picchu) ! Et puis, vers 16h, bus pour Cusco… adieu la Bolivie !

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