L’agence vient nous récupérer
directement à l’hôtel… Minibus jusqu’à la petite ville de Buena Vista. Petite
remarque : ici tous les taxis roulent au GPL, et pour faire le plein, tous
les passagers doivent descendre du véhicule. De charmantes demoiselles en
tenues assez légères (minijupe et talons, SVP) se chargent de faire de plein et
de laver les vitres si nécessaire…
Cela fait un petit moment que l’on attend tous
ce séjour au Parc Amboro, les garçons
surtout espèrent voir plein d’animaux, et les photos de jaguars et d’anacondas
ont fini de les aguicher à l’agence. Sur le trajet, déjà une végétation
tropicale, de beaux papillons bleus, rouges, verts… En arrivant au campement,
après avoir traversé une rivière à la Indiana Jones, on nous indique une piscine
naturelle juste à côté… pas vilain, mais les poissons n’étaient ni bleus ni
verts, mais plutôt gris comme chez nous ! Et mine de rien, elle était
plutôt fraîche.
La deuxième partie de la balade se fait dans le lit de la rivière, qu’on remonte jusqu’à la cascade. A ce moment là, on a arrêté de se prendre pour Indiana Jones quand on a compris que les pierres étaient ULTRA GLISSANTES et qu’on était sur le point de tomber à tout moment. Le guide, lui, avec ses Crocs, saute de pierre en pierre comme un singe ! Arrivés à la cascade (enfin, pas loin), scène comique : vous avez essayé d’enfiler un maillot de bain sur une pierre glissante et instable en plein milieu de la jungle ? Nous oui, et c’était folklo XD
Pas loin la cascade, qu’il dirait le guide, n’empêche qu’il fallait passer sur des troncs d’arbres, escalader des pierres et… nager dans l’eau gelée ! Bon, la cascade valait le coup, mais on n’a pas pu amener d’appareil, sauf celui de Chloé qui l’avait donné au guide. Petite baignade, passage sous la cascade et puis retour, parce qu’elle n’est vraiment pas chaude ! Grooooosse frayeur, Justine glisse sur une pierre, tombe sur le dos et commence à dévaler la pente rocheuse comme un toboggan. Cela aurait pu très mal finir, heureusement elle atterrit quelques mètres plus bas dans un petit bassin creusé par l’eau.
Au retour, en en a plein les
bottes… les rochers semblent de plus en plus glissants, les chutes sont de plus
en plus fréquentes et on a tous les chaussures mouillées à des degrés
différents (celles de Guigui sont carrément imbibées d’eau), en plus de ça, toujours
pas d’animaux !
La nuit tombe vite, on essaie de
faire sécher nos habits, on mange une soupe de légumes (quoi, que ça ???
les garçons ont faille s’évanouir en entendant le menu XD), on monte la tente
(une tente de 4 pour 5 et un sac de couchage pour deux… autant vous dire qu’on
était plus que moyennement installés), et au dodo. On devait faire une sortie
de nuit, mais vu le peu d’animaux, on reste sagement au campement, un peu
déçus.
Lendemain, réveil matinal et
départ pour la rando à 7h. Très vite, la galère commence : une grosse
pluie va nous accompagner toute la matinée… wouhouuuuuu. On est tous trempés
avant même d’arriver à la cascade : sensation hyper agréable au moment
d’enlever les vêtements et de les enfiler après la baignade dans un endroit qui
aurait pu être paradisiaque avec un grand soleil. Les paysages sont tout de
mêmes magnifiques…
Retour au campement, Guillaume ne
se sent pas très bien, il a des vers dans les intestins et ne sait pas comment
il a choppé ça ni comment il va pouvoir s’en débarrasser… On rassemble nos
affaires, qui n’ont bien sûr absolument pas séché. La jeep devait nous
récupérer directement là bas, mais à cause de la pluie, elle ne peut pas
traverser les rivières et le chemin est trop mauvais. On est donc obligés de prendre
nos clics et nos claques, la tente, les restes de nourriture et de se
trimballer tout ça un bout du chemin, jusqu’à ce que l’on retrouve notre
conducteur. Heureusement, on les retrouve après une demi-heure de marche, ça
aurait pu être pire !
Le retour à Santa Cruz se fait
sans encombres, en avance même… on pourra se préparer tranquillement pour le
long trajet de bus qui nous attend le soir. On a même le temps d’aller se
doucher à l’hôtel !
On arrive au terminal de
justesse, on n’avait pas calculé qu’il y aurait autant de bouchons le
soir ! Et là, SURPRISE… il y a un bloqueo sur la route qui mène à La Paz,
toutes les routes sont bloquées, YOUPI !
Là, petit coup de stress parce
que notre itinéraire est serré, et qu’il y a quand même 20h de trajet, on aurait
voulu faire la route de nuit. Du coup soirée en ville, petite glace avant de
retourner au même hôtel pour une nuit un peu courte puisque l’on décide de se
rendre à l’aéroport dès 6h du matin pour essayer d’attraper le premier vol pour
La Paz, en espérant qu’il reste encore un peu de place.
Arrivée à La Paz à 9h du matin
(soit une heure avant l’arrivée prévue de notre bus annulé… mais avec 70 euros
de moins en poche par personne). Au passage, la vue aérienne de la Paz est
MAGNIFIQUE, une ville immense où le moindre espace est construit.
Une petite journée de shopping de
souvenirs, internet, téléphone… On retrouve même par hasard les membres d’un
autre projet d’Euromed (ils étaient à Corrientes, en Argentine, pour un projet
d’aide aux enfants défavorisés, mais sont remontés jusqu’au Pérou voir le Machu
Picchu) ! Et puis, vers 16h, bus pour Cusco… adieu la Bolivie !
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