mardi 6 août 2013

Potosi-Sucre-Santa Cruz 11/12 Juillet


Ca y est, départ de Tupiza… les derniers jours auront été intenses, entre les soirées d’adieu (dont une mémorable, à la maison, avec au menu, barbecue de poisson), les rebondissements  du projet et la maladie de Martin qui nous a « permis » de rester un jour de plus. On avait besoin de partir pour boucler l’itinéraire mais pas vraiment envie de laisser notre petite vie là-bas, nos habitudes, notre appart et nos nouveaux potes.

On profite donc du dernier jour pour aller manger au restau qui nous faisait tant envie depuis le début (enfin, surtout aux garçons) : une churrasqueria, qui sert de la viande au barbecue. Les portions étaient monstrueuses ! 
Carmen, Jenny et Martin nous accompagnent au terminal de bus. Guillaume fait une crise de poussée de dents de sagesse… Carmen va lui acheter des clous de girofle (un des meilleurs remèdes contre les douleurs dentaires selon Amanda). Le bus pour Potosi est censé partir à 10h00, il finit par arriver a 10h30 bien sûr mais réussit quand même l’exploit d’arriver avec une demi heure d’avance à Potosi, soit 3h30 du matin : oh joie ! La dame qui nous a vendu les billets nous avait dit que l’on pourrait rester dans le bus dormir jusqu’à 6h30… que nenni, on se fait gentiment virer du bus dès l’arrivée, le chauffeur monte nous reprocher notre lenteur XD.

Potosi… ancien grand centre de l’empire colonial : la couronne espagnole y exploitait les mines d’argent qui tournent encore de nos jours. Les mines demeurent une des principales richesses de l’Etat bolivien mais les conditions de travail des mineurs ne se sont pas vraiment améliorées. Potosi est également une des villes les plus hautes du monde (4 400m d’altitude !).
On fait les Roumains dans le terminal en attendant le bus pour Sucre… dès l’aube, le vacarme des vendeurs de billets à la criée résonne dans tout le terminal ! On prend le 1er bus pour la capitale constitutionnelle, à 7h.


On arrive 3 heures plus tard dans cette belle ville à l’architecture coloniale, toute de blanc vêtue. On se ravitaille dans une cantine, au cœur du marché central. Les étalages de fruits nous montrent déjà l’influence tropicale, mangues, ananas, bananes, noix de cocos se succèdent… miam ! 



Poste à pourvoir: Sucre recherche un électricien qui aime s'emmêler les pinceaux
La cour de l'université: un bâtiment magnifique!

On a remarqué que la municipalité avait adapté l'uniforme des jardiniers de la ville au costume traditionnel des cholitas :)

A 16h30, nous prenons le dernier bus pour Santa Cruz, capitale économique, située à l’est de la Bolivie. La route est assez sinueuse, et en assez mauvais état, mais le chauffeur ne réduit pas pour autant sa vitesse, là encore, on a eu quelques frayeurs. On s’est fait contrôler par la police au moins trois fois pendant la nuit… les lumières vives et les policiers dans le couloir ont rendu la nuit particulièrement reposante ;)

Nous arrivons à Santa Cruz à 5h30… la ville est beaucoup plus moderne et occidentalisée.  Des la sortie du bus, l’air est chaud et humide, on se croirait vraiment en vacances d’été ! La ville est très verte,  beaucoup de palmiers… Les garçons sont aux anges, ils peuvent enfin voir une étape du Tour de France à la télé, les filles sont ravies XD

Départ pour une visite du centre-ville, pas de monuments incroyables mais une très belle place principale, très arborée, avec une cathédrale assez imposante. Les  rues sont pleines de vie… il y a vraiment un esprit vacances ici, avec des restaurants, des vendeurs de glaces partout, et surtout cette chaleur agréable, juste ce qu’il faut. On a tous eu un coup de cœur pour cette ville et son ambiance apaisante!
 
La place principale, au fond, la cathédrale
Parque El Arenal
Le soir, pendant que les autres roupillent à l’hôtel, exténués, Guillaume et Chloé partent faire un tour de la ville (accessoirement pour remanger de la glace au chewing-gum qu’il a tant aimé l’aprèm XD). Les rues sont bondées, les gens se promènent, on voit même un impressionnant Hummer limousine long de plus de 5m et avec les roues aussi hautes que celles d’un tracteur ! Il y a de l’argent ici, cela se sent. Au dodo pas trop tard, demain, départ pour la jungle !

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