Ca y est, départ de Tupiza… les
derniers jours auront été intenses, entre les soirées d’adieu (dont une
mémorable, à la maison, avec au menu, barbecue de poisson), les
rebondissements du projet et la maladie
de Martin qui nous a « permis » de rester un jour de plus. On avait
besoin de partir pour boucler l’itinéraire mais pas vraiment envie de laisser
notre petite vie là-bas, nos habitudes, notre appart et nos nouveaux potes.
On profite donc du dernier jour
pour aller manger au restau qui nous faisait tant envie depuis le début (enfin,
surtout aux garçons) : une churrasqueria, qui sert de la viande au
barbecue. Les portions étaient monstrueuses !
Carmen, Jenny et Martin nous
accompagnent au terminal de bus. Guillaume fait une crise de poussée de dents
de sagesse… Carmen va lui acheter des clous de girofle (un des meilleurs
remèdes contre les douleurs dentaires selon Amanda). Le bus pour Potosi est
censé partir à 10h00, il finit par arriver a 10h30 bien sûr mais réussit quand
même l’exploit d’arriver avec une demi heure d’avance à Potosi, soit 3h30 du
matin : oh joie ! La dame qui nous a vendu les billets nous avait dit
que l’on pourrait rester dans le bus dormir jusqu’à 6h30… que nenni, on se fait
gentiment virer du bus dès l’arrivée, le chauffeur monte nous reprocher notre
lenteur XD.
Potosi… ancien grand centre de
l’empire colonial : la couronne espagnole y exploitait les mines d’argent
qui tournent encore de nos jours. Les mines demeurent une des principales
richesses de l’Etat bolivien mais les conditions de travail des mineurs ne se
sont pas vraiment améliorées. Potosi est également une des villes les plus
hautes du monde (4 400m d’altitude !).
On fait les Roumains dans le
terminal en attendant le bus pour Sucre… dès l’aube, le vacarme des vendeurs de
billets à la criée résonne dans tout le terminal ! On prend le 1er
bus pour la capitale constitutionnelle, à 7h.
On
arrive 3 heures plus tard dans cette belle ville à l’architecture coloniale, toute
de blanc vêtue. On se ravitaille dans une cantine, au cœur du marché central.
Les étalages de fruits nous montrent déjà l’influence tropicale, mangues,
ananas, bananes, noix de cocos se succèdent… miam !
Poste à pourvoir: Sucre recherche un électricien qui aime s'emmêler les pinceaux |
La cour de l'université: un bâtiment magnifique! |
On a remarqué que la municipalité avait adapté l'uniforme des jardiniers de la ville au costume traditionnel des cholitas :) |
A 16h30, nous prenons le dernier
bus pour Santa Cruz, capitale économique, située à l’est de la Bolivie. La
route est assez sinueuse, et en assez mauvais état, mais le chauffeur ne réduit
pas pour autant sa vitesse, là encore, on a eu quelques frayeurs. On s’est fait
contrôler par la police au moins trois fois pendant la nuit… les lumières vives
et les policiers dans le couloir ont rendu la nuit particulièrement
reposante ;)
Nous arrivons à Santa Cruz à 5h30… la ville est beaucoup plus moderne et occidentalisée. Des la sortie du bus, l’air est chaud et humide, on se croirait vraiment en vacances d’été ! La ville est très verte, beaucoup de palmiers… Les garçons sont aux anges, ils peuvent enfin voir une étape du Tour de France à la télé, les filles sont ravies XD
Départ
pour une visite du centre-ville, pas de monuments incroyables mais une très
belle place principale, très arborée, avec une cathédrale assez imposante.
Les rues sont pleines de vie… il y a
vraiment un esprit vacances ici, avec des restaurants, des vendeurs de glaces
partout, et surtout cette chaleur agréable, juste ce qu’il faut. On a tous eu
un coup de cœur pour cette ville et son ambiance apaisante!
La place principale, au fond, la cathédrale |
Parque El Arenal |
Le soir, pendant que les autres
roupillent à l’hôtel, exténués, Guillaume et Chloé partent faire un tour de la
ville (accessoirement pour remanger de la glace au chewing-gum qu’il a tant
aimé l’aprèm XD). Les rues sont bondées, les gens se promènent, on voit même un
impressionnant Hummer limousine long de plus de 5m et avec les roues aussi
hautes que celles d’un tracteur ! Il y a de l’argent ici, cela se sent. Au
dodo pas trop tard, demain, départ pour la jungle !
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