Cusco, 18-19-20 Juillet ( Partie 2) : Machu Picchu

Le lendemain, départ pour Hidro Electricas en minibus ( c’est de là qu’on rejoint à pied ou en train la ville d’Aguas Calientes, en contre bas de la vallée sacrée). Non seulement ce dernier avait 1h de retard, mais en plus, on a eu très très peur durant tout le trajet. La route qui mène à Hidro Electricas, est une route de montagne à lacets ( 1h30 de montée, un peu moins de descente) essentiellement fréquentée par des minibus comme le notre emmenant les touristes par paquets voir l’une des 7 merveilles du Monde. Les chauffeurs roulent tous TRES TRES vite, prennent énormément de risque, et il y a un peu une compétition entre eux, donc ils essaient sans arret de se doubler, d’empecher les autres de les doubler, et tout ca à une allure folle.

Dans la descente, malgré la traversée de villages, avec des enfants allant à  l’école  au bord des routes, les chauffeurs continuent, c’est insupportable, ca dépasse, ca klaxonne, ca freine ( les chauffeurs se défient même du regard quand ils se dépassent). Guillaume est évidemment TRES malade. Après avoir quitté la route, on progresse sur un chemin en terre à flanc de montagne avec un énorme précipice sur notre gauche. Notre chauffeur ne veut pas ralentir et se laisser doubler, alors quand il croise un gros camion venant de la centrale électrique, il prend des risques pour le croiser. Seulement, la plupart des passagers en ont eu marre et se sont mis en grève. Bloqués par un camion ( les deux chauffeurs refusent de reculer pour laisser passer l’autre, guerre des nerfs, vive les enfants), on décide de tous descendre du bus qui était vraiment au bord du précipice. Le chauffeur est furieux, il part sans nous, s’arrete 200m plus loin. A la remontée dans le bus, le ton monte, les gens se plaignent de sa conduite, disent qu’il joue avec notre vie….Il répond que si on continue, il ne nous récupérera pas pour le retour à Cusco, qu’on lui a brisé son honneur quand on est descendus, parce que le chauffeur du camion qui était en face s’est moqué de lui, bref assez pathétique tout ca !

Finalement, après presque 7h de trajet peu agrébles, arrivée à Hidro Electricas ( site d’une énorme centrale hydraulique qui exploite les chutes de la vallée sacrée). De la, une rando de 11km en suivant les rails du train commence. Plutôt agréable, notamment le moment où l’on croise le train alors que nous sommes sur le pont ( comme dans les films !) , ca bougeait pas mal quand même !

On arrive de nuit à Aguas Calientes, petite ville ultra touristique nichée au pied de la montagne sacrée, restau et dodo, demain, c’est lever à 4h pour grimper au Machu Picchu !!!

Le pont qui permet d’accéder à la montagne du Machu Picchu ouvre a 5h du matin, nous sommes à l’ouverture, comme une cinquantaine d’autres touristes. La montée vers le site dure une petite heure (40mn pour les garcons, reccord a battre pour les prochains visiteurs), mais n’est vraiment pas agréable, on se suit tous à la frontale, on dirait les premiers kilomètres au cœur du peloton de la SaintéLyon ! Arrivés en haut, on mange un peu avant l’entrée sur le site où toute nourriture est interdite, et puis, grand moment, on appercoit enfin en vrai cette image que l’on voit partout sur Internet et dans les magasines !!!

La visite guidée est intéressante, et met en lumière le génie des incas, dans tous les aspects de la vie de la cité : irrigation, forme des constructions exactement identique aux contours des montagnes vénérées …Machu Picchu signifie « montagne vieille » en Inca, c’est celle sur laquelle est construit le site, alors que celle que l’on voit sur toutes les photos s’appelle le Wayna Picchu, « montagne jeune » et également l’objet d’un culte.

Après une tonne de photos ( c’est pas tous les jours qu’on voit une merveille pareille !!), on s’apprete à monter à la montagne Machu Picchu pour avoir une vue plongeante sur la cité, mais l’accès nous est refusé, car pas compris dans le prix du billet….Merci l’agence qui nous l’a vendu en nous affirmant que l’on pourrait monter (rassurez vous, en bons francais, on est allés gueuler, pour le geste !). Du coup, on se rabat sur l’Inti Punku (porte du soleil), une petite ballade surplombant le site qui permet de rejoindre un autre point d’entrée de la cité, perdu dans la montagne).

Après la redescente et une petite pause sur une des pelouses bien vertes du Machu Pichu, quelques photos en compagnie des lamas et retour sur Aguas Calientes vers 15h. Il nous reste suffisamment e temps et d’argent pour faire honneur aux eaux chaudes ! Ne revez pas, la réalité est bien moins alléchante que le nom de la ville. Les bains sont en fait de petites piscines à l’eau plus que trouble dans lesquelles s’agglutinent des dizaines de personne. Une fois à l’intérieur, il faut quand même avouer que c’est agréable cette eau très chaude, on a juste plus insister encore que d’habitude sur la douche après coup^^

Après un bon repos dans notre nouvel hôtel ( notre super agence avait oublié de nous réserver la deuxième nuit….rien que ca), on reprend la route pour Hydro Electricas où nous attend un taxi privé qui doir nous amener à Cusco à temps pour prendre notre bus. On est tous très fatigués, certains (on ne citera pas de noms) dorment tout le trajet, Guigui qui angoissait la route de peur d’être à nouveau malade s’est endormi juste avant la descente et n’a rien senti, contrairement à Amanda qui a un peu souffert !

A Cusco, gueulade inutile à l’agence, nouveau repas au restau super sympa et pas cher dans lequel nous avions mangé le cuy, et départ en bus pour Lima à 20h !