dimanche 18 août 2013

Huarraz-22/24 Juillet

Le Machu Picchu était notre dernière étape avant le retour à Lima où Justine, Chloé et Martin doivent prendre leur avion de retour. Le trajet est assez désagréable, déjà parce que notre bus est lent et que nous mettrons près de 23h pour rejoindre la capitale (contre 18 annoncées), mais aussi parce que les paysages sont ennuyeux, on traverse le pays d’Est en Ouest et , a part des pierres et du sable, on aura pas vu grand-chose ^^On arrive finalement à Lima à 18h30. A la base, nous devions tous les deux reprendre un bus pour Huarraz, sans rester la nuit à Lima, mais une succession d’imprévus nous obligera à rester plus que prévu (et au final, on regrette pas du tout !!).  Guillaume en profite pour faire quelques photos du centre historique de nuit.
 


En fait, il n’y avait plus de places dans aucun bus de nuit pour Huarraz, et pourtant, on a cherché !! Il n’y a pas de gare routière à Lima, les compagnies sont dispachées à différents endroits de la ville, très compliqué quand on est pressés par le temps…..on aura au moins fait vivre les taxis de la ville^^
Grosse galère le soir pour trouver un hotel à prix raisonnable, et grosse chance aussi, on se retrouve presque par hasard dans le même hotel que nos trois compagnons, qu’on avait perdus avant et a qui on avait même pas pu dire au revoir ! Au final, tout finit bien, on passe la soirée au bar de l’auberge de jeunesse un mojito à la main avant les vrais adieux cette fois le lendemain matin !

Le bus qui nous emmène à Huarraz est très confortable et luxueux ( repas à bord, hotesse…) , par contre, Guillaume ne se sent pas très bien, la tourista probablement !! Il sera pas très bien pendant 2/3 jours.La ville de Huarraz est très animée lors de notres passage, la ville fete son 156e anniversaire, et tous les gens sortent dans les rues le soir, assez sympa ! 

Le lendemain, trek de la Laguna 69, assez réputé. Après un trajet assez long en minibus, mais avec des paysages magnifiques comme ce lac de montagne d'un bleu turquoise, on part pour le trek avec un israélien et deux brésiliens (pour le plus grand bonheur d'Amanda)


La montée jusqu’à la Laguna est franchement raide, et l’altitude rend de nombreuses pauses indispensables. Après 2h30/3h de montée, tous nos efforts sont largement récompensés.La vue sur le lac est sublime, d’une couleur très pure, il est entouré par les montagnes blanches qui se reflètent dans l’eau. L’endroit et le moment idéal pour un bon pique nique.

La redescente se fait par le même chemin. Arrivés au point de rendez-vous convenu avec le mini bus, surprise, il est déjà parti !! On attend 30mn, 45mn, toujours rien ! Il commence à faire sombre et froid, on est perdus au beau milieu de la Cordillera Blanca, le village le plus proche est à des kilomètres de la, Guillaume est toujours pas très bien, on voit partir uns par uns les autres minibus. Au final, coup de chance,  nous prenons un taxi, qui était dans les parages. Il nous conduit jusqu’à Chivay (1h30 de route) d’où nous prenons un micro (1h pour Huarraz). Après ce périple, bien entendu, direction l’agence pour raler, le chauffeur avoue au telephone être parti plus tôt, on nous rembourse les frais de taxis.

Le lendemain, trek de la Laguna Wilcacocha. Le directeur de l’agence vient nous chercher en personne et nous amène en voiture au point de départ, ce qui n’était pas prévu dans le contrat ! La montée n’est pas très agréable au début mais très vite, on prend de la hauteur et on commence à apercevoir les différentes montagnes qui composent la Cordillera Blanca (nous sommes sur la Cordillera Negra qui lui fait face).

Arrivés au sommet, le paysage vaut une nouvelle fois le détour : un lac d’altitude er la Cordillera Blanca en fond.

Redescente rapide et retour sur Huarraz en avance sur l’horaire estimé. Notre bus n’est qu’à 22h, on flane donc un bon moment sur la plaza de Armas, où Amanda réussit l’exploit de s’endormir sur les genoux de Guillaume en plein soleil sur un banc en pierre peu confortable pendant plus d’une heure^^ Guillaume en profite pour tester les coiffeurs en Amérique du Sud, difficile de leur faire comprendre la coupe que l’on veut, heureusement qu’Amanda était la, ça aurait pu mal tourner tout ca !

Le soir, avant de partir, nouveau détour par la rue centrale très animées. Guillaume se laisse tenter par les brochettes de corazon de pollo (cœur de poulets), un vrai délice ! 

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